« Notre Père »
- Isabelle Halleux
- 10 oct. 2023
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 oct. 2023
Le saviez-vous?
Nous (catholiques) récitons le Notre Père, traduit de la version de Matthieu (Mt 6, 9-13) et non celle de Luc, plus courte (Lc 11, 2-4). Depuis 1996 seulement nous le récitons dans la langue du peuple. La dernière formulation date de 2016 ("ne nous laisse pas entrer en tentation"). Alors que les premières traductions en langue "vulgaire" datent des débuts de l'évangélisation. Que les spécialistes en linguistique comparées s'en réjouissent !

C'est la prière chrétienne oecuménique par excellence : elle est prononcée par les catholiques lors des célébrations eucharistiques et des offices divins, par les orthodoxes durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte. Avec le sacrement du baptême, elle est ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.
Elle présente des points communs avec le Kaddish juif (prière de sanctification du nom de Dieu) et reprend des extraits d'autres textes juifs, notamment celui de la Amida juive (prière de bénédictions dite 3 fois par jour). Jésus, bien entendu, a repris (et combiné) ces prières qu'il connaissait bien pour répondre à ses disciples.
La première forme chantée conservée du Notre Père est... en grégorien, bien sûr ! Voici un exemple : Nos versions les plus chantées sont celles de Rimski-Korsakov et de Duruflé. J'aime bien aussi la version orthodoxe de Rachmaninov et celle de Taizé. Ma playlist regorge d'autres belles interprétations orientales en arabe (Father Peter Hanna), en grec (Nikodimos Kabarnos) ou en araméen (version 1) ou (version 2) qui m'emeuvent beaucoup...
Source (en autres) : Wikipedia
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